Le printemps ici éclate en couleurs et en sensations fortes. Les pluies et la chaleur ont fait du bon travail, on a du boulot sur la planche. Tout respire l’abondance !
Le potager est presque prêt, on y travaille d’arrache-pied. Les semis ont été réussi et nous avons un surplus de tout : tomates, poivrons, aubergines, laitues, pois, haricots…tout pousse avec une force à couper le souffle.
Sous la serre les citronniers sont magnifiques.
Le verger est sous l’herbe et ne s’en porte pas plus mal. Oh ! les cistes sont en fleurs ! J’ai aperçu les artichauds poussant leurs têtes rondes au-dessus de l’herbe. Déjà ? Les fraises se cachent mais je les surveille. Dès qu’elles virent au rouge, les limaces et les escargots, ces gourmands, vont s’inviter…
Sur le chemin des lavandes les romarins finissent leur floraison et les sauges démarrent. Autour du potager la santoline et les cotonéasters sont presque prêts. Chaque année c’est la surprise : qui va fleurir en premier ?
Les iris jaunes sont en fleurs dans le petit bassin qui surplombe le grand bassin qui attend maintenant des nénuphars et Domi est passé nous en apporter quelques pieds, Oh, plaisir ! elle est repartie avec un cageot entier de plants de tomates. Michel passe ce matin aussi pour des tomates.
Coté Solo, c’est une autre histoire. Depuis un an nous avions organisé notre vie pour lui faire une place la plus agréable possible et puis il semblerait que quelque chose d’essentiel lui manquait. La semaine dernière, soudain il est devenu méchant. Jusqu’à ce jour l’agression était dirigée sur le maçon principalement. Maintenant la cible c’était moi. Alors entre des attaques frontales effrayantes visant les cuisses ou par derrière en visant les chevilles, je ne pouvais plus sortir sans aprehension, c’était insupportable.
Nous devions prendre une décision rapidement et nous l’avons donc mis au poulailler avec deux petites dame-pintades achetées pronto pour essayer de lui redonner une vie de pintade. Les petites sont dans un état lamentable, et on espère qu’elle se feront une beauté chez nous. Pour le moment ça se passe plutôt bien, je ne l’entends pas appeler…ou presque pas. On reste tout de même vigilant. Ose-t-on rêver que c’est tout simplement la compagnie de ses pairs qui lui manquait ?
Depuis la descente au poulailler de Solo la maison revit : les portes et les fenêtres restent ouvertes toute la journée sans soucis de trouver une chiure à nettoyer ici ou là, et les chats ont retrouvé leur indépendance.
Avec ces belles journées chaudes, la table a été remise dehors. Et dans le maronier qui surplombe le balcon, juste là, à quelques mètres à peine, oh merveille, deux pigeonneaux sont nés hier. Pas un bruit, pas un piaillement, seulement une jolie maman avec son collier blanc assise sur sa progéniture et attentive aux deux petits becs sortant du nid …Geoff me dit que les pigeons nourrissent leurs petits avec un lait de céréales qu’ils régurgitent, je n’en avais aucune idée. Déjeuner sur le balcon côte a côte avec cette petite famille à plumes est un délice de plus, on s’observe avec bienveillance.
Puisse cette paix durer.
May this peace last indeed. Glad Solo has gone native now – hopefully.
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Quelle belle générosité ! De la nature, de tes mots. Et quel soulagement de te savoir à l’abri de cet oiseau décidément bien inquiétant. Longue vie aux pigeonneaux.
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Magnifique ode à la Vie !
Merci !
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Bonjour Daniele. Oui, nous avions sous-estimé ce qu’est un animal sauvage. Une bonne intention n’est pas suffisante.
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