Par où commencer ?
Solo c’est d’abord un grand oiseau qui a maintenant 3 mois.
Peut-on sérieusement chérir une pintade comme on chéri un chat ou un chien ? En tout cas étant né dans nos mains, nous nous y sommes attachés bien sûr et on s’adapte.
Nous avons à présent une routine qui semble bien marcher. Il dort dans sa boite dans la salle à manger et c’est clair qu’il est tout à fait heureux le soir d’y rentrer pour la nuit. Dès qu’il fait nuit on couvre sa cage avec une couverture et on lui souhaite une bonne nuit.
Le matin, dès qu’on soulève la couverture on est accueilli par ses piaillements excités, il est prêt pour la journée. Je lui donne quelques granules pour le faire patienter et je sors nourrir les autres animaux, ou alors il sort avec moi quand le temps est au beau.
Dehors il a une plus grande boite assise sur la pelouse que l’on positionne devant l’entrée de la maison pour pouvoir lui parler quand on rentre et quand on sort de la maison, chose que l’on fait une bonne centaine de fois dans la journée et on bouge sa boite tous les jours pour qu’il ait de l’herbe propre.
Dès qu’il (ou elle ?) sera adulte il n’y aura plus besoin de cage dehors, il saura se protéger des chats.
Pour le moment et depuis peu, ce sont les chats qui fuient devant lui, et c’est mieux comme ça.
Nous faisons tout pour de l’inclure le plus possible dans nos activités. De ce fait il m’accompagne quand je vais dans mon jardinet dans le verger et il connait bien la route. Il aime le gout de mes haricots ainsi que le bon terreau des carottes. Mais il ne se plait pas beaucoup dans les herbes hautes quand je vais faucher et il me le fait savoir. Geoff le prend aussi quand il va arroser ses tomates dans la serre ou il se couvre de poussière avec un plaisir bien évident…De plus en plus il fait partie de nos allées et venues pour aller nourrir poules, pintades, moutons et ânes. Il reste dans la périphérie des autres animaux sans les rejoindre pour autant. Si les autres animaux s’approchent de lui, il s’enfuit vite. Il n’a cure que d’être avec nous.
Jusqu’à présent, être accompagné par Solo dans la ferme signifie marcher avec lui entre nos jambes. C’est difficile et ça demande beaucoup de concentration pour ne pas le blesser en lui marchant sur les pattes. Si ma fois cela arrive alors il nous attaque les chevilles de son bec acéré, façon de nous dire : mais qu’est-ce que tu fais alors? Porter des bottes nous protège donc de son bec.
A part son bec qui peut potentiellement blesser, l’autre inconvénient est l’odeur de ses fientes : elles puent !
Nous qui avions construit le poulailler loin de la maison et à l’est pour être à l’abris des odeurs de fientes…nous sommes bien servi avec solo ! et sans aucune chance d’y échapper, ha ! ha !
L’hivers reste un point d’interrogation : impensable l’idée de le garder dans sa boite à l’intérieur, insoutenable l’idée de le savoir dehors à nous attendre devant la porte…..
Que penser ?
Quelle belle histoire ! Solo a un caractère bien attachant. Mais il va falloir faire preuve de créativité pour trouver une solution pour l’hiver…
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