Me soigner sans le pharmacien – est-ce possible ?

Au printemps 23 je découvre l’argile avec Jade Allègre. Depuis je teste avec intérêt dès qu’une opportunité se présente : En septembre j’attrape une bonne grippe. Je fais confiance à mon jugement et à mon ressenti, je ne suis pas inquiète.  Je suis alitée 10 jours, avec les 3 premiers jours des maux de tête intenses accompagnés de douleurs terribles dans le bas du dos. Le reste du temps aucune énergie, une crêpe, impossible de me lever sans être essoufflée, perte du gout.

Pendant ces 10 jours Je n’ai pris que de l’argile en boisson ainsi que de l’eau. 10 jours plus tard je suis debout, l’énergie et le gout sont revenus mais un zona est apparu sur mon poignet. Re-belotte, je me soigne à l’argile, cataplasmes et boisson. Le zona durera un mois sans aucune douleur avant de disparaitre. Le seul inconfort : des démangeaisons de temps à autre qui se calment avec l’argile fraiche sur les pustules.

Puis cet été je lis le petit livre de John W. Armstrong (naissance de l’auteur autour de 1880) « the water of life » ou «   l’eau de vie” en français. Un traité sur la thérapie par l’urine publié pour la première fois en 1971. Malheureusement ce livre n’est pas traduit en français et c’est bien dommage, c’est une pépite. Je vais vous en traduire quelques extraits :

La page de l’éditeur : « Dans ce traité révolutionnaire, John W Armstrong expose de manière convaincante que toutes les maladies (à l’exception de celles causées par un traumatisme ou des troubles structurels) peuvent être guéries par un moyen simple. Cette thérapie est un système de guérison entièrement sans médicament qui traite le corps dans son ensemble. De plus, le seul ingrédient nécessaire est une substance fabriquée par le corps lui-même, riche en sels minéraux, hormones et autres substances vitales, à savoir l’urine humaine.

Il peut paraître étrange de réintroduire dans le corps quelque chose dont il semble se débarrasser. Pourtant, la théorie est similaire à la pratique naturelle du compostage organique. Les feuilles mortes, lorsqu’elles sont enfouies dans le sol, fournissent de précieux sels minéraux pour nourrir la nouvelle vie végétale. Le même principe s’applique au corps humain.

L’eau de vie comprend des études de cas fascinantes qui montrent comment la thérapie de l’urine a été utilisée avec succès pour traiter les cas de rhume, de rhumatismes, de colite muqueuse, d’obésité, de troubles de la prostate, de pyorrhée et de nombreux autres troubles et maladies.

Jeune homme pendant la Première Guerre mondiale, John W Armstrong a été diagnostiqué comme souffrant de tuberculose. Après deux ans de traitement médical infructueux, il a commencé un traitement par l’urine et a été guéri en deux mois. En raison de ce succès, il a été encouragé à créer son propre cabinet privé et inclut de nombreuses études de cas remarquables de ses patients dans son livre. »

Dans sa préface l’auteur écrit en 1944 : « …Comme la thérapie décrite dans le livre est un système de guérison entièrement sans médicament et concerne la sante spécifiquement et non pas une maladie donnée, le diagnostic ne joue aucun rôle pratique dans le traitement. Ainsi, bien que les chapitres soient intitulés par les noms de divers troubles, c’est simplement par souci d’opportunité et pour montrer qu’ils se prêtent au traitement général. »

Chapitre V, pages 27-36   sur la gangrène

« La gangrène, décrite en langage simple comme « la mort d’une partie », est considérée comme sans espoir de guérison par le médecin orthodoxe. « La gangrène s’est installée » est une expression invariablement acceptée comme la dernière étape qui précède la mort quasi immédiate de la victime. Lorsque la gangrène apparaît après l’amputation d’un doigt, d’un orteil ou d’un membre, elle est souvent mortelle, surtout chez les personnes d’âge mûr. J’ai néanmoins prouvé que la gangrène se guérit facilement.

 Ma première expérience des ravages de la gangrène remonte à 1891, alors que j’étais un écolier de dix ans. Mon meilleur camarade de classe s’était plaint de douleurs au visage depuis quelques jours avant d’être emmené chez un dentiste local pour l’extraction d’une dent située loin dans la mâchoire. Malheureusement, une partie de la mâchoire s’est détachée avec la molaire et la gangrène s’est installée. Des médicaments et des onguents ont été appliqués pour réduire (ou plutôt supprimer) le gonflement, et le garçon est décédé dix jours plus tard.

 Il se trouve qu’en même temps que mon camarade de classe souffrait, j’avais aussi une joue enflée. Le remède que ma mère appliquait (elle était d’ailleurs fille d’un agriculteur) était très différent des remèdes « scientifiques » que le médecin avait appliqués à mon jeune camarade. Il est vrai que ma joue enflée était le résultat de nombreuses piqures abeilles, car j’avais dérangé une colonie de ces petites créatures intéressantes. C’était néanmoins très douloureux, jusqu’à ce que ma mère me guérisse complètement en me baignant d’abord le visage dans de l’urine, puis en l’appliquant avec des morceaux de linge essorés dans le même fluide cicatrisant. Ma joue fut de nouveau normale en quelques heures.

Ce traitement avait été proposé aux parents de mon camarade de classe atteint de gangrène de la mâchoire – mais il avait simplement été rejeté avec mépris et expressions de dégoût. Depuis, j’ai appris que des compresses d’urine combinées à la consommation d’urine et au jeûne auraient pu sauver mon malheureux ami.

Environ un an plus tard, un jeune homme de notre connaissance est décédé soit de la gangrène, soit d’un traitement médical, soit peut-être des deux. Lorsqu’il était malade, j’allais lui faire la lecture ; et lors d’une de mes visites, le médecin m’a appelé. Il était un praticien très bavard et, après quelques phrases d’encouragement, il ajoutait que quiconque trouverait un remède à cette terrible affliction mériterait une couronne d’or. S’il avait lu, noté, appris et digéré intérieurement le vieux livre que j’ai déjà cité sur la valeur de l’urine pour « toute blessure verte », il aurait pu savoir qu’un remède avait déjà été trouvé il y a des années. Dans l’état actuel des choses, je ne pensais pas alors qu’il me serait donné de prouver la vérité de cette phrase, et encore moins l’idée me vint-elle que ce ne serait pas une couronne d’or que je recevrais, mais métaphoriquement parlant, une couronne d’épines ! Car bien que l’histoire ne soit pas pertinente pour ce livre, j’ai souffert pour mes doctrines et leur démonstration.

 Le premier cas de gangrène que j’ai traité remonte à 1920, la patiente était une dame de cinquante-trois ans. Elle avait été soignée par un médecin bien connu de Bradford, une autorité en matière de jeûne et de diététique. Une anémie s’était développée, les poumons présentaient des signes de troubles graves et il y avait une gangrène dans un pied, avec un certain nombre d’éruptions cutanées de dimensions variables sur chaque jambe. Il y avait aussi une jaunisse qui avait donné à son teint celui d’une Eurasienne et du jaune au blanc de ses yeux. Son abdomen était distendu et dur, et son corps était devenu maigre et décharné, presque émacié. Bien que le médecin fût tout à fait disposé à ce que ma méthode soit essayée pendant au moins un mois, je répugnais à donner mon avis sur ce cas, car je pensais qu’aucune période de moins de soixante ou soixante-dix jours ne rétablirait la santé du patient. Cependant, à ma grande surprise, des développements encourageants se sont produits assez rapidement et m’ont donné la première occasion de constater que la gangrène est loin d’être cette maladie désespérée que l’on a fait croire au public et aux médecins.

 A force de jeûner avec sa propre urine et de l’eau, de frotter son corps avec de l’urine et d’appliquer des compresses d’urine, au bout de dix jours, les reins et les intestins de la patiente faisaient des « heures supplémentaires », et bien que les éruptions aient augmenté, elles étaient moins pénibles. La respiration est devenue normale et facile, la patiente a mieux dormi et surtout le pied gangrené a commencé à montrer des signes de guérison.

Au dix-huitième jour du jeûne, le pied était tout à fait normal ; L’urine avait formé une nouvelle peau, et il n’y avait aucune trace des écorchures livides. Le pied avait guéri sans même laisser de cicatrice.

 Faut-il pourtant s’étonner, lorsqu’on comprend que l’urine n’est pas de la matière morte, mais pour ainsi dire de la chair, du sang et des tissus vitaux en solution vivante ?

 A la suite de cette guérison, je fus invité à prendre en charge un autre cas de gangrène. Il s’agissait d’une femme d’une quarantaine d’années. Sa jambe droite était dans un tel état de putréfaction que son médecin conseil avait demandé l’amputation du membre.

Le problème s’était manifesté deux ans au paravent par une enflure à la cheville. Cela avait été attribué à son métier qui l’obligeait à s’agenouiller sur un sol en pierre dure. Elle fut soumise à de nombreux traitements, orthodoxes et peu orthodoxes, mais ses afflictions n’avaient fait qu’augmenter. Elle souffrait de constipation sévère, d’hémorroïdes, d’eczéma, d’anémie, d’insomnie, de tics nerveux, de dépression générale, de douleurs à la bouche et à la langue, des douleurs au visage, d’éruptions à chaque coin des lèvres – et surtout, d’autres caries s’étaient produites dans la jambe gangrenée. Malgré ses tribulations, cependant, c’était une femme pleine d’esprit je n’ai eu aucune difficulté à la persuader de jeûner avec toute l’urine qu’elle expulsait, et jusqu’à 1 litre ½ d’eau froide par jour, qu’elle buvait toujours à petites gorgées.

Au cours des cinq premiers jours de pénitence, les éruptions cutanées ont commencé à disparaître et la peau de chaque partie de son corps a commencé à paraître plus saine à tout égard. La douleur au visage a disparu le deuxième jour, la troisième nuit, elle a dormi profondément après des semaines d’insomnie, et à la fin de la première semaine, les intestins et les reins faisaient des « heures supplémentaires » et les hémorroïdes étaient guéries. Au bout de quinze jours, il n’y avait plus aucun signe de gangrène et une nouvelle peau s’était développée à la place des caries. La jambe malade, qui était auparavant devenue deux fois plus grosse que l’autre, était maintenant tout à fait normale – il ne restait même pas une cicatrice pour lui rappeler ce dont elle avait souffert ! J’ai ensuite soumis ma patiente guérie à un régime exclusif composé de raisins, de bananes et de tomates crues pendant une semaine en petites quantités, j’ai ajouté du lait frais non pasteurisé pendant la deuxième semaine et, la troisième semaine, je l’ai finalement ramenée à un régime alimentaire normal.

D’après mon expérience, la gangrène réagit souvent beaucoup plus rapidement que de nombreuses autres maladies majeures ou « mortelles », ce qui peut être constaté à partir de quelques brèves fiches de soins que je vais maintenant ajouter. Je dois mentionner que presque tous ces cas ont été traités après que les médecins eurent demandé l’amputation.

 Mme E. Gangrène des pieds et des orteils suite à une paralysie après l’administration de vaccins. 48 jours de jeûne. L’urine a guéri les pieds et les orteils au cours des 20 premiers jours.

Mme D. Gangrène diabétique de l’avant-bras gauche. Jeûné 48 jours pour le diabète. Bras complètement normal après 18 jours.

Mme J.W.B. (60 ans) gangrène de la première et de la deuxième articulation du pouce, provoquée par un coup de marteau dans un travail de maçonnerie. Traité pendant 18 semaines en ambulatoire à Leeds G.I. Os retiré jusqu’à la première articulation. La décoloration s’est propagée vers le poignet. À jeun selon ma méthode, j’ai appliqué des compresses d’urine sur toute la main, le poignet et le bras. Guéri en une semaine.

 Mlle C.A. (10 ans en 1930) Anémie, gangrène des deux jambes suite à un traitement suppressif pour psoriasis. De grandes zones de chair sans peau et livide aux deux mollets. Jeûné 18 jours. Guérison terminée. Plus d’anémie, plus de psoriasis, plus de cicatrices de gangrène des jambes. A grandi de 3 centimètres pendant le jeûne. Est maintenant membre de l’A.T.S. dans l’armée de sa Majesté. Taille au-dessus de la moyenne.

Mme B. Doigt gangrené, également conjonctivite sévère suite à un an d’utilisation d’atropine. Jeûné 12 jours pour la gangrène, puis une semaine plus tard, un deuxième jeûne pour la conjonctivite qui s’est éclaircie le 23ème jour. 38 ans en 1927. Elle ne semble pas avoir vieillie.

 Mr. J.I. (à l’époque âgé de 54 ans). Pouce coupé par une arête de poisson. Le médecin l’a soigné le jour même. La gangrène a suivi. La décision du chirurgien d’amputer a été rejetée. Jeûné 14 jours. Corps frotté avec de l’urine, doigt recouvert d’une vieille urine très forte. Amélioration après trois jours de traitement. Cure complète au bout de douze jours.

 Mr. N. (55 ans à l’époque) Gangrène tuberculeuse des deux jambes. Les chirurgiens voulaient amputer les membres. Son épouse a refusé. État du patient très émacié. Grande dépression après beaucoup de drogues. À jeun 42 jours selon ma méthode. Maintenant, il marche aussi bien que n’importe quel homme et aime faire de l’exercice.

 Mme L. (48 ans à l’époque) Gangrène des jambes et des pieds après avoir renversé un grand récipient d’huile bouillante dessus. Traité avec des emplâtres pendant trois semaines par le médecin. Résultat désastreux. À jeun 28 jours, avec le traitement habituel que je préconise. Nette amélioration après 10 jours. Retour à une santé normale après une quinzaine de jours.

 Bien d’autres cas pourraient être cités. Mais comme je ne souhaite pas gonfler la majeure partie de ce livre avec un nombre inutile de fiches de cas alors que quelques-unes devraient suffire à convaincre, sauf les plus réticents. Je m’abstiendrai, je pense pouvoir dire que ce que j’avance ici devrait briser le dogme selon lequel la gangrène est incurable.

 Nous allons maintenant fournir des preuves qui devraient faire exploser un autre dogme médical, à savoir « l’incurabilité » du cancer ». »

Chapitre VI – Tumeurs et cancer, Chapitre VII – La maladie de Bright, Chapitre VIII – Cas de leucémie, Chapitre IX – Maladie du cœur, Chapitre X – maladies vénériennes….

Le style de John W. Armstrong est simple. Il nous donne les faits sans chercher à séduire le lecteur que je suis, chose très appréciable.

J’ai ensuite lu le livre « Testez l’urinothérapie » de Christian Tal Schaller et Maitre Johanne Rasanamahay, traduit de l’allemand en français, italien et espagnol, mais pas en anglais.

Page de l’éditeur : « L’urine est le plus extraordinaire médicament qui soit !

Connue par les médecines traditionnelles depuis des millénaires, l’urine (appelée en Inde AMAROLI) a fait l’objet de centaines de publications scientifiques qui attestent de ses puissantes vertus thérapeutiques dans toutes les maladies.

A l’heure où de plus en plus de gens prennent conscience des limites et des dangers de la chimie, cet étonnant médicament naturel est redécouvert dans le monde entier. Déjà plus de cinq millions d’allemands et deux millions de japonais l’utilisent ainsi qu’un nombre immense d’indiens.

Après le succès du livre Amarolli (qui a été traduit en plusieurs langues) les auteurs se sont rendus à plusieurs congrès mondiaux qui ont réuni des médecins, des chercheurs, des malades guéris et des thérapeutes de nombreux pays qui ont partagé leur enthousiasme pour cette « écologie intérieure » qui contribue à la naissance d’une humanité consciente et en pleine santé.

En chacun de nous réside un merveilleux médecin intérieur qui peut guérir tous les maux ! »

Cette idée de boire mon urine pour ma santé me fascine autant qu’elle me dégoute. Je vais devoir travailler à me défaire de ma répulsion, de mes idées reçues, de mes préjugés, de mon éducation, afin de m’en faire un médicament. Pas facile je dois le dire ! Mais comme je veux absolument partager à ce sujet, je vais moi-même tester mon urine…..

Voila, c’est fait. C’était moins difficile que je ne pensais et je suis claire que si j’en avais besoin, je me sens tout à fait partante pour l’utiliser sans hésitation. 

2 thoughts on “Me soigner sans le pharmacien – est-ce possible ?

  1. Catherine Bertrou's avatar Catherine Bertrou

    Ma cousine chérie,
    Je te reconnais bien là! Tu es plus convaincante que les livres dont tu parles.Je n’ai lu que le second”amarolli”,
    puisque je ne suis malheureusement pas bilingue. J’ai testé la thérapie par l’urine qu’un temps, mais avec des résultats encourageants ( j’ai de sérieux troubles du rythme cardiaque qui n’ont pas disparu mais ce sont amoindris)et de te lire”me bouste” pour la reprendre.
    Différemment de toi,cela ne me dégoûte pas de boire mon urine( je sais que contrairement aux selles,l’urine est aseptique et nous ne craignons rien à la boîre,ce que notre organisme a éliminé une première fois ,il saura le faire une deuxième fois.(pour ceux qui ne me connaissent pas, je précise que je suis médecin)
    Ce qui m’a arrêtée,c’est bêtement une histoire de goût : pour que notre urine soit agréable au palais,il faut se contraindre à manger le plus sainement possible,ce à quoi j’arrive à m’astreindre un temps mais un temps seulement!!!😂
    Me voilà motivée pour reprendre ce traitement miracle, en me contraignant à manger sainement.
    Je t’embrasse et merci encore!

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